Bar-le-Duc (55)
Référence | 91-1003 |
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Pays | France |
Div. admin. 1 | Lorraine |
Div. admin. 2 | 55 Meuse |
Commune | Bar-le-Duc |
Unité géographique | Barrois |
Référence de la carte | Bar-le-Duc 3115 ouest |
Domaines | Aménagement - Périurbanisation - Paysage urbain - Formes de relief |
Mots-clés | canal, habitat pavillonnaire, morphologie urbaine, plateau, site de ville, voie ferrée |
Commentaires | Le 09 août 1991 à 10:30. Orientation : SSW. Crédits photographiques : R. Berton-A. Humbert. Bar-le-Duc s'étend d'est en ouest (à droite sur la photo) dans la vallée de l'Ornain, encaissée dans les plateaux du Barrois. Au premier plan on trouve un habitat pavillonnaire de la seconde moitié du XXe siècle. L'essentiel de la ville basse se trouve au sud du canal de la Marne au Rhin, le long de la voie ferrée Paris-Strasbourg et de l'Ornain. Plus au sud, on observe la ville haute, notamment le quartier « Renaissance » et plus à gauche des lotissements récents. Le site originel de Bar-le-Duc, ancienne capitale du Duché de Bar, se situait sur la bordure sud du plateau dominant de 50 m le lit majeur de l'Ornain, en bordure de l'ancienne voie romaine Reims-Toul. A l'époque contemporaine, la ville de Bar-le-Duc s'est développée dans le fond de vallée de l'Ornain (dont le tracé est souligné par la ligne d'arbres sur la photographie) en raison de l'implantation de la préfecture, de la création d'une importante gare en bordure de la voie ferrée Paris-Strasbourg et du canal de la Marne au Rhin, le long desquels se sont implantées quelques industries, comme les filatures « Bergère de France » (au milieu à gauche). Le cimetière militaire près du canal rappelle la présence d'une garnison et le rôle joué lors de la Première Guerre mondiale. Le tracé de la Voie Sacrée qui reliait la ville à Verdun est visible à droite le long du parc où se situe le terrain de sport et de Château de Marbaumont construit au début du XXe siècle. Au sud de la ville, le plateau du Barrois, couvert vers le sud par les sables et argiles du Crétacé, est marqué par les vastes clairières de défrichement créées autour des villages. (Dominique Harmand) |