Longuyon (54)
Référence | 93-1005 |
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Pays | France |
Div. admin. 1 | Lorraine |
Div. admin. 2 | 54 Meurthe-et-Moselle |
Commune | Longuyon |
Unité géographique | Vallée de la Chiers |
Référence de la carte | Longuyon 3211 est |
Domaines | Paysage industriel - Paysage urbain |
Mots-clés | barre, cité ouvrière, habitat collectif, habitat ouvrier |
Commentaires | Le 29 juillet 1993 à 15:00. Orientation : N. Crédits photographiques : R. Berton-A. Humbert. Pour répondre à la pénurie de logements sur le marché local peu fourni fut bâti, entre 1954 et 1956, un quartier tout à fait inédit par le Ministère canadien de la Défense. Sur le plateau surplombant la ville à l'ouest, en direction de la base de Marville, l'urbanisme de cette cité fut surprenant pour l'époque : sept barres s'étirant autour d'une aire centrale dans laquelle furent aménagés écoles, aires de jeux et terrains de sports. La capacité d'hébergement de ce grand ensemble était de 419 familles. En attendant la construction des immeubles du PMQ's (Permanent Married Quarters), le personnel même marié a été obligé de résider temporairement dans une cinquantaine de caravanes louées à une compagnie britannique et stationnées dans le « trailer park », situé à proximité de la zone de vie de la base aérienne. L'ouverture de la cité ne fut cependant pas suffisante pour résoudre le manque de logements disponibles, notamment pour les militaires célibataires. Nombre de familles s'installèrent en Belgique, à proximité de Virton et de Saint-Mard et même de Florenville. En 1960, le trailer park subit une première extension pour résorber en partie cette carence. Il fut à nouveau agrandi en 1964 pour accueillir les militaires canadiens lors de la fermeture de la base de Grostenquin. Sa capacité en fut ainsi doublée. Bien que "gouvernés" par leur propre conseil d'élus canadiens, disposant de leur propre équipement en services de proximité, les Canadiens étaient loin de vivre en vase clos comme le firent davantage les Américains à la même époque. Les Québécois constituaient des traits d'union entre la communauté anglophone, les Français ne et les Wallons. (Colette Renard) |