Einville-au-Jard (54)
| Référence | 96-0399 |
|---|---|
| Pays | France |
| Div. admin. 1 | Lorraine |
| Div. admin. 2 | 54 Meurthe-et-Moselle |
| Commune | Einville-au-Jard |
| Unité géographique | Saulnois, Pays du Sânon |
| Référence de la carte | Einville-au-Jard 3515 ouest | Coordonnées géographiques | 48° 39' 23" N, 6° 28' 46" E |
| Domaines | Aménagement - Paysage rural - Périurbanisation - Tourisme et Loisirs |
| Mots-clés | canal, céréaliculture, rurbanisation, silo, site de village, tennis, terroir |
| Commentaires | Le 08 juin 1996 à 18 00. Orientation : SE. Crédits photographiques : R. Berton-A. Humbert. Dans la vallée du Sânon et seulement à 8 kilomètres de Lunéville, cette bourgade de 1 200 à 1 300 habitants ne peut plus être considérée que comme un pôle très marginal du Saulnois avec le coeur duquel elle n'a plus aucune affinité : elle est, en effet, totalement dans l'aire d'attraction de Lunéville et surtout de Nancy. Cependant, nous sommes bien au pays du sel, géologiquement et, naguère, économiquement. L'extraction industrielle ne date, cependant, que de la seconde moitié du XIXe siècle. Deux salines y ont fonctionné, en relation évidente avec le canal de la Marne au Rhin, dont un embranchement venait jusqu'au magasin de sel. Seule une des deux fonctionne encore aujourd'hui pour une fabrication de sel "à l'ancienne", en utilisant une saumure extraite après injection d'eau douce. Cette saline n'est pas visible sur ce cliché ; elle se trouve au-delà du bord droit après le port du canal facilement repérable à l'élargissement de la voie d'eau. Quelques autres installations, notamment des silos à grains sont aussi en relation avec le canal. Dans la morphologie du bourg, on peut distinguer le barreau rectiligne qui révèle un ancien village qui s'est étoffé avec la diversification de ses activités. Le plateau qui, sur la droite, s'élève doucement vers le sud, en direction de Lunéville, est couvert de céréales, en ce début du mois de juin. Au fond, vers le sud-est, commence le vaste massif de la Forêt de Parroy. (André Humbert) |