Lunéville (54)

Référence 07-0225
Pays France
Div. admin. 1 Lorraine
Div. admin. 2 54 Meurthe-et-Moselle
Commune Lunéville, Chanteheux
Unité géographique Vallée de la Meurthe, Lunévillois
Référence de la carte Lunéville 3516 ouest
Coordonnées géographiques48° 34' 59" N, 6° 30' 31" E
DomainesArchitecture - Paysage industriel - Paysage urbain - Périurbanisation
Mots-clés caserne, cité ouvrière, front d'urbanisation, habitat collectif, habitat pavillonnaire, périphérie urbaine, petit collectif, toits à sheds
Commentaires Le 06 avril 2007 à 16:30. Crédits photographiques : A. Humbert - C. Renard.
Pour les uns, la banlieue commence une fois la limite de la commune-centre franchie. Pour d'autres, elle apparaît avec la révolution industrielle au XIXe. Des casernes, plusieurs générations d'usines, des infrastructures de transport, des grands ensembles, une marée de pavillons qui s'étire jusqu'aux villages voisins (à l'arrière-plan Chanteheux et Jolivet) sont autant d'éléments caractéristiques des banlieues.
La voie de chemin de fer est un élément structurant majeur de la ville. On devine l'intersection des deux lignes Paris-Strasbourg et Lunéville-Saint-Dié. Le long de cette dernière (à droite) s'étirent des bâtiments industriels aux toits à sheds, caractéristiques du XIXe, propriété des usines Trailor, et d'autres plus récents hébergeant des activités tertiaires. Juste derrière, l'alignement parfait des rues et maisons trahit la présence de cités ouvrières (les cités Cécile). Au premier plan, les quartiers résidentiels alternent quartiers de pavillons et quartiers de blocs construits dans la seconde moitié du XXe siècle à l'emplacement des champs de maraîchers qui concouraient à la réputation de la ville, du règne de Stanislas au XXe. La spécialité de Lunéville était alors le melon.
Au nord de la voie ferrée, le paysage urbain est similaire. On y observe toutefois des casernes accolées à un terrain nu. Les premières sont en sursis. Le second est une friche industrielle. Friches militaires et friches industrielles constituent un enjeu, sinon une chance pour la ville, car elles offrent des surfaces importantes à proximité des axes majeurs de communication et du coeur de la ville. (Vincent Bertrand)