Maizières-lès-Metz (57)

Référence 10-2243
Pays France
Div. admin. 1 Lorraine
Div. admin. 2 57 Moselle
Commune Maizières-lès-Metz
Coordonnées géographiques49° 12' 53" N, 6° 9' 21" E
DomainesCommunications - Périurbanisation
Mots-clés autoroute, échangeur autoroutier, fabrique de matériaux de construction, gare, habitat pavillonnaire, parc, parking, voie ferrée, zone d'activités
Commentaires Le 23 mai 2010 à 11:30. Crédits photographiques : A. Humbert.
Urbanisée, industrialisée et siège des voies de communication, la vallée de la Moselle approche de la saturation. Pourtant, un nouveau quartier de près de 40 ha vient de sortir de terre à Maizières-lès-Metz, dans le fond de la vallée, entre autoroute et voie ferrée. Sept-cents logements et une série d'équipements publics et privés (écoles, espace socioculturel, gendarmerie, parc public, commerces...) viennent agrandir cette commune de 10 000 habitants, située entre Metz et Thionville.
Pour réaliser ce nouveau quartier, répondant à une forte demande de logements dans ce secteur, l'espace a dû être trouvé parmi les friches du monde industriel. Ce site de la Robinette a accueilli au XIXe et jusqu'aux années 1920 deux hauts-fourneaux, complétés de deux crassiers régulièrement alimentés par l'usine d'Hagondange (arrière-plan), jusqu'à son arasement à partir de 1989.
Outre les difficultés techniques liées à la présence de 200 000 m3 de laitier, à la gestion des eaux de surface rendue complexe par une altimétrie moyenne proche de la nappe phréatique et inférieure aux terrains avoisinants, la question de l'accessibilité de ce quartier n'a été réfléchie qu'après la réalisation du quartier. Pris en étau entre la voie ferrée Nancy-Luxembourg et la voie rapide, sans transport en commun en site propre, il présente des contraintes d'accès importantes. L'ouverture d'une bretelle d'accès à la voie rapide (à gauche) est venue compléter le pont sur la voie ferrée vers le centre-ville (à droite) et faciliter le franchissement de la voie rapide en direction de l'autoroute (à gauche). Conçu pour des périurbains mobiles, la question de la mobilité y a pourtant été oubliée. (Anne Hecker)